• Resistance : L'histoire de Yu Gwan-sun (2019)

    Resistance : L'histoire de Yu Gwan-sun (2019)

    항거 : 유관순 이야기 / Hanggeo : Yugwansun Iyagi  / Resistance : Yu Gwan-Sun's Story / A RESISTANCE

    HISTOIRE VRAI / DRAME / HISTORIQUE

    1H45mn

     Durant la domination Japonaise de la Corée, Yu Gwan-sun est emprisonnée pour avoir participé à l'organisation du mouvement du 1er Mars 1919, une manifestation pacifique pour l’indépendance de la Corée. Inébranlable, elle convainc ses codétenues de résister au Japon. Le chef de la sécurité japonaise repère ce mouvement de résistance et incite une détenue à dire qui se cache derrière. Yu Gwan-sun est découverte et torturée. Elle fait ensuite semblant d'obéir aux Japonais tout en planifiant secrètement l'organisation d'une autre manifestation pour l'indépendance. Ce mouvement se propage à l'extérieur de la prison et Yu est à nouveau soumise à la torture. Finalement libérée, elle meurt deux jours plus tard à l'âge de dix-sept ans.

     

    Traduit par NaTeam.DN

    TRAILER 

     

    AVEC

     

    Photo Ko Ah-Sung 

    Ko Ah-Sung

    Photo Ryoo Kyung-Soo

    Ko Ah-Sung 

    Ryoo Kyung-Soo

     

    BONUS 

    La véritable YU GWAN-SUN

    Resistance : L'histoire de Yu Gwan-sun (2019)

    Resistance : L'histoire de Yu Gwan-sun (2019)

    Yu Gwan-Sun, symbole de résistance (1902 – 1920)

    Une enfant intelligente

    Ryu Gwan-SunFille de Lee So-je et de Yu Jung-Kwon, Yu Gwan-Sun nait le 16 décembre 1902, dans la ville de Cheonan à 80 km au sud de Séoul, dans le quartier de Yongdu de l'arrondissement Byeongcheon. (Corée). Seconde d’une fratrie de trois enfants, elle est élevée dans la foi et la fierté nationale, bien qu’elle grandisse en plein contexte de colonisation de la Corée par le Japon. 

    Yu Gwan-Sun se fait rapidement remarquer pour sa vive intelligence et sa grande mémoire et, lorsqu’elle grandit, l’une de ses professeur·e·s la recommande pour l’Université féminine Ewha. Yu Gwan-Sun y poursuit un cursus devant la mener à devenir enseignante.

    Le Soulvement du 1er mars

    En 1919, le roi et premier empereur de Corée Kojong (veuf de la reine Min) meurt dans un contexte de tensions entre le Japon et la Corée. Des rumeurs font état d’un empoisonnement du roi par les Japonais, et contribuent à mettre le feu aux poudres. Le 1er mars, 33 militants lisent une déclaration d’indépendance de la Corée. Ils seront rapidement arrêtés, mais une foule s’assemble à Séoul pour écouter un étudiant lire cette déclaration en public.

    Rapidement, le rassemblement se transforme en manifestations massives à travers le pays. Yu Gwan-Sun s’y joint et manifeste à Séoul. Le mouvement prend un telle ampleur que les écoles sont fermées, et Yu Gwan-Sun rentre auprès de sa famille à Cheonan. Dans l’incapacité de contrôler le mouvement, la police militaire japonaise commence à avoir recours à la violence contre les manifestants.

    Arrestation

    Aux côtés de sa famille, Yu Gwan-Sun s’implique de plus en plus dans le mouvement. Elle se rend dans des églises et s’exprime en public pour décrire les manifestations à Séoul et pour encourager les foules à la révolte contre l’occupation japonaise. Le 1er avril, elle mène une action de protestation rassemblant environ 3 000 militants de l’indépendance coréenne.

    En réponse, la police japonaise arrête Yu Gwan-Sun et d’autres manifestants. Le rassemblement vire alors au chaos et à la fusillade ; les deux parents de la jeune étudiante sont abattus dans la répression sanglante de la manifestation. Dans le pays, les violences se transforment en massacres ; la répression du soulèvement fait plus de 7 000 morts et de 16 000 blessés.

    Résistance en prison

    Yu Gwan-Sun se voit offrir une sentence plus légère en échange de sa collaboration, ce qu’elle refuse. Elle choisit de garder le silence, même sous la torture. Détenue à Cheonan puis à Gongju, elle est condamnée à cinq ans d’emprisonnement pour sédition et transférée à la prison de Seodaemun, à Séoul.

    En détention, Yu Gwan-Sun continue à militer pour l’indépendance de la Corée, malgré les fréquentes punitions qu’elle subit en réponse. En 1920, elle prévoit un soulèvement avec les autres prisonniers pour commémorer le 1er mars 1919. En punition, elle est isolée et torturée. Elle en meurt quelques semaines avant la date prévue pour sa libération.

    En 1962, Yu Gwan-Sun obtient à titre posthume l’Ordre du mérite pour la fondation nationale. Pour sa ténacité et la force de ses convictions, elle est un véritable symbole de la lutte coréenne pour l’indépendance.

    (Source : Histoireparlesfemmes.com)

    YU GWAN-SUN, Memories of Cell No. 8

     

    La chanson Arirang

    La version de ce chant traditionnel la plus ancienne est la chanson Jeongseon Arirang qui est chantée depuis plus de 600 ans. Mais c’est la version de Bonjo Arirang qui demeure la version la plus populaire aussi bien en Corée du Sud qu’à l’étranger. Si bien que cette version est désormais communément appelée Arirang il est d’ailleurs l’un des chants des supporters de l’équipe de football de Corée du Sud.

    Paroles de Bonjo Arirang

    아리랑 아리랑 아라리요
    아리랑 고개로 넘어간다
    나를 버리고 가시는 님은
    십리도 못가서 발병난다.

    Romanisation

    Arirang, Arirang, Arariyo
    Arirang gogaero neomeoganda.
    Nareul beorigo gasineun nimeun
    Simnido motgaseo balbyeongnanda.

    Français

     

    Arirang, Arirang, Arariyo
    Je traverse le col Arirang.
    Celui (celle) qui m’a abandonné (ici)
    Ne pourra pas marcher pendant dix li avant que ses pieds ne soient blessés.

     

     

    Traduction : NaTeam.DN

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  • Commentaires

    6
    Mardi 29 Août 2023 à 13:58

    Bonjour, je vous remercie d'avance pour ce partage :) 

    5
    Mercredi 19 Mai 2021 à 19:57

    Un enorme merci pour ce partagecoolyes

    4
    Mercredi 19 Mai 2021 à 19:31
    Merci pour ce film
    Bonne soirée
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