♦♦♦ K-Pop Idols [2024] ♦♦♦ 【VOSTFR】【LICENCIÉ】

♦ Genre : Kpop - Variété 

♦ Diffusion : 30 Août 2024

♦ Pays : Corée Du Sud - États-Unis

♦ Épisodes : 8 X 50 min

♦ Histoire: 

Paillettes et désillusions sont au rendez-vous dans cet accès aux coulisses d’artistes du monde entier. Dans les épreuves comme les triomphes, Jessi, CRAVITY et BLACKSWAN donnent tout ce qu’ils ont pour un art qui n’exige que de la perfection.

Une série documentaire d'Apple TV+, « K-pop Idols », diffusée en première vendredi, offre un regard intime sur la façon dont l'industrie de la K-pop adopte la diversité tout en faisant face aux défis dans un domaine qui exige la perfection.

La série en sept parties présente la star américano-coréenne Jessi et des groupes de K-pop prometteurs comme Cravity et Blackswan, documentant les hauts et les bas de leur carrière.

La K-pop est connue pour son mélange de voix et de chorégraphies précises.

Les membres de Blackswan, Fatou et Nvee, ont déclaré à l'Associated Press qu'ils s'entraînaient jusqu'à 10 heures par jour, y compris des séances de chorégraphie et de chant avant la saison du « retour », qui fait référence à une série d'événements pour promouvoir leurs dernières chansons.

L’entraînement épuisant commence tôt.

Une fois sous contrat, les stagiaires de K-pop entrent dans un système qui comprend des cours de bonnes manières, de langue, de danse et de chorégraphie. En 2022, il y avait 752 stagiaires de K-pop sous des labels de divertissement, selon un rapport de l'Agence coréenne des contenus créatifs.

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Malgré les récentes critiques contre le récit pérenne du « côté obscur de la K-pop », le documentaire montre que certains problèmes de l’industrie persistent.

Youngheun, ancienne membre de Blackswan, a déclaré que les membres avaient un couvre-feu et n'étaient pas autorisés à boire ou à sortir avec quelqu'un. « Nous devions même signaler quand nous nous faisions faire les ongles et que nous allions à l'épicerie en face de chez nous », a-t-elle expliqué dans le documentaire.

Le contrôle rigide s’étend au régime alimentaire.

Gabi, membre de Blackswan, est vue en train de manger un repas composé d'œufs, de poitrine de poulet et de ce qui ressemble à des bâtonnets de patates douces pendant sa période de formation. « Je suis au régime parce que M. Yoon (le directeur du label) m'a dit que je devais perdre du poids », a déclaré Gabi.

La pression s’applique également aux boys bands.

Wonjin, membre de Cravity, a déclaré qu'il avait eu deux semaines pour perdre du poids afin de rejoindre le label. « Je mangeais environ un œuf par jour (...) J'ai perdu environ 7 kg », a-t-il déclaré dans le documentaire.

Bradley Cramp, l’un des producteurs exécutifs du documentaire, a noté que de telles restrictions existent également dans d’autres industries compétitives.

« Honnêtement, je ne connais pas une seule idole, un athlète de sport d'élite ou un artiste qui ne soit pas confronté, à un degré ou à un autre, aux problèmes de régime alimentaire, d'image de soi et de santé mentale », a-t-il déclaré à l'Associated Press.

Le documentaire aborde également le nouveau défi de la K-pop : adopter la diversité.

Suite au succès international de BTS, les labels de K-pop recrutent activement des talents étrangers, ce qui pose parfois des défis inconnus.

Dans le documentaire, Yoon Deung Ryong, le fondateur du label DR Music de Blackswan, s'efforce de régler les conflits internes entre les membres, qui ont ensuite dégénéré en affrontements en ligne entre fans.

« Si l'entreprise dit 'ne vous battez pas', ils ne se battront pas », a-t-il déclaré, faisant référence aux groupes de K-pop traditionnels. Il a ajouté qu'il ne pouvait pas contrôler un « groupe multinational » de la même manière en raison des différences linguistiques et culturelles. Il n'y a actuellement aucun membre coréen dans Blackswan après des changements de membres.

Avec l’expansion mondiale de la K-pop, des questions fondamentales sur l’essence de la K-pop demeurent.

« Dans un groupe de K-pop, s'il n'y a pas de membres coréens, j'ai l'impression que c'est juste un groupe de reprises de K-pop, n'est-ce pas ? », a déclaré Youngheun, ancien membre coréen de Blackswan, dans le documentaire.

Cependant, Hyeongjun de Cravity n'est pas d'accord. « Si des étrangers viennent en Corée et chantent dans d'autres langues, je ne suis pas sûr de pouvoir appeler cela de la K-pop, mais comme ils (les membres de Blackswan) sont actifs en Corée et parlent coréen, ils sont de la K-pop. »

Cramp a déclaré que les médias sociaux ont eu un impact sur l'écosystème de la K-pop de diverses manières, notamment en créant une « relation symbiotique » entre les stars de la K-pop et les fans, et en forçant les stars à vivre leur vie « sous un microscope ».

« Il y a un désir d’être authentique. Mais d’un autre côté, il faut évidemment garder certaines choses à l’écart du public », a-t-il déclaré à l’AP. « Vous voulez être célèbre, mais en même temps, vous voulez toujours préserver votre vie privée et vous voulez pouvoir aller dîner avec vos amis et passer un bon moment sans être filmé en train de le faire. »